Rentrée scolaire : comprendre et accompagner les premières difficultés en lecture et en écriture
Un nouveau chapitre s’ouvre : les enfants reprennent le chemin de l’école, sous le regard bienveillant de leurs compagnons de toujours.
La rentrée, c’est un moment excitant pour beaucoup d’enfants : nouveaux cahiers, nouveaux projets, nouvelles amitiés… Mais pour d’autres, elle rime vite avec tensions, fatigue et perte de confiance. Les premiers devoirs suffisent parfois à faire ressortir des blocages déjà présents l’an dernier.
Alors comment savoir si ce n’est qu’une période d’adaptation, ou si votre enfant a réellement besoin d’un accompagnement spécifique ?
1. Les difficultés “ordinaires” de la rentrée… ou un vrai signal d’alerte ?
Il est normal qu’un enfant ait besoin de quelques semaines pour reprendre le rythme. Mais certains signes montrent qu’il ne s’agit pas seulement d’un manque d’entraînement :
La lecture : il lit très lentement, déchiffre encore lettre par lettre, saute des mots, ou devine à la place de lire.
L’écriture : ses cahiers sont difficiles à relire, il écrit trop gros ou trop petit, il se fatigue vite en tenant son crayon.
L’orthographe : il écrit phonétiquement (“chan” pour “chant”), oublie les lettres finales, mélange les sons proches (f/v, p/b, t/d).
Le comportement : il refuse les devoirs, s’énerve rapidement, se plaint de “mal à la main” ou dit qu’il “n’y arrive jamais”.
Si vous reconnaissez plusieurs de ces signes, il ne s’agit pas seulement de “paresse” ou de manque de concentration. Ce sont de vrais indicateurs de difficultés d’apprentissage.
2. Pourquoi il ne faut pas attendre
Beaucoup de parents espèrent que “ça passera avec le temps”. Malheureusement, quand une base n’est pas solide, l’écart se creuse au fil des années.
Un enfant qui peine à lire ou écrire en CE1 en souffrira encore plus en CM1, quand les textes seront plus longs et les attentes plus grandes.
Intervenir tôt permet :
de redonner confiance avant que l’enfant ne se décourage,
de lui donner des outils concrets pour progresser,
d’éviter les larmes et les conflits à la maison au moment des devoirs.
3. Des pistes simples à tester dès maintenant à la maison
Voici quelques exercices que vous pouvez proposer à votre enfant pour l’aider sans pression :
Lire autrement : plutôt qu’un livre imposé, proposez-lui de lire les règles d’un jeu, une recette de cuisine ou les sous-titres d’un dessin animé.
Bouger pour mieux écrire : avant de prendre le crayon, faites un petit jeu de motricité (attraper une balle, marcher en équilibre) pour activer son corps.
Alléger les devoirs : fractionnez-les en séquences de 10 minutes avec une pause entre deux. Mieux vaut trois petites séances efficaces qu’une grande crise de nerfs.
Valoriser les progrès : relevez une seule chose positive (“Aujourd’hui tu as bien formé tes ‘a’ !”) au lieu de pointer toutes les erreurs.
Ces gestes simples ne remplacent pas un suivi, mais ils peuvent déjà transformer le climat des devoirs.
4. Quand consulter ?
Si malgré ces ajustements votre enfant continue de souffrir, s’il refuse d’écrire ou perd confiance, c’est le bon moment pour consulter. L’orthographothérapie est un accompagnement doux et personnalisé qui permet d’apprendre à lire, écrire et orthographier autrement.
Chaque enfant repart avec une méthode claire, des outils ludiques et des conseils à mettre en place à la maison. Et surtout, il retrouve le sourire et la confiance en ses capacités.
✨ Dans mon cabinet, je rencontre chaque semaine des enfants qui traversent exactement ce que vous venez de lire. Ensemble, nous avançons pas à pas pour que l’écriture, la lecture et l’orthographe ne soient plus synonymes de stress, mais de fierté. Et les parents aussi repartent soulagés, avec des conseils concrets pour la maison.
Si en lisant cet article vous pensez à votre enfant, n’hésitez pas à me contacter, nous pourrons en discuter tranquillement et voir comment l’aider à retrouver confiance.
ClaraP
Orthographothérapeute
Capelodys